**Les premiers liens**
Part 3
Les jours passèrent, et Raiponce commença à s'habituer à la présence de mère Gothel dans sa vie. Elle la voyait chaque matin, lorsqu'elle lui apportait son petit-déjeuner, et chaque soir, lorsqu'elle venait lui souhaiter bonne nuit. Mère Gothel lui parlait de tout et de rien, lui racontant des histoires sur son enfance et ses voyages. Raiponce écoutait avec intérêt, fascinée par les récits de mère Gothel. Elle commença à la voir sous un autre jour, comme une personne plutôt qu'une geôlière. Mère Gothel lui montra des livres dans la bibliothèque, lui expliquant l'histoire et la littérature. Raiponce découvrit un amour pour la lecture et passa des heures à lire des romans et des poèmes. Mère Gothel était ravie de voir Raiponce s'épanouir de cette façon. Elle lui offrit des activités pour la distraire, comme la peinture et la musique. Raiponce se découvrit un talent pour la peinture et passa des heures à créer des œuvres d'art. Mère Gothel était impressionnée par son talent et l'encouragea à continuer. Mais malgré les efforts de mère Gothel pour la distraire, Raiponce ne pouvait pas oublier qu'elle était prisonnière. Elle rêvait de s'échapper, de retrouver sa famille et ses amis. Elle se sentait coupée du monde extérieur, comme si elle vivait dans un rêve. Mère Gothel, cependant, semblait de plus en plus attachée à Raiponce. Elle la regardait avec une tendresse qui faisait battre le cœur de Raiponce. Elle lui parlait de ses propres rêves et espoirs, de ses peurs et de ses angoisses. Raiponce se sentait comprise et écoutée, comme si mère Gothel la comprenait vraiment. Un jour, alors qu'elles étaient assises dans le jardin, mère Gothel prit la main de Raiponce. "Je suis si heureuse de t'avoir à mes côtés," dit-elle, les yeux brillants de larmes. "Tu es comme ma propre fille." Raiponce se sentit touchée par les paroles de mère Gothel. Elle la regarda, les yeux cherchant à comprendre. "Je suis heureuse d'être ici," répondit-elle, la voix hésitante. "Je... je t'aime, mère Gothel." Mère Gothel sourit, les larmes coulant sur ses joues. "Je t'aime aussi, Raiponce," dit-elle. "Tu es ma fille, ma chère." Raiponce se sentit confuse, ne sachant pas quoi penser. Elle aimait mère Gothel, mais elle savait qu'elle était prisonnière. Elle ne savait pas quoi faire, ni quoi dire. Elle se contenta de sourire, les yeux fixés sur mère Gothel. Et mère Gothel, ravie de la réponse de Raiponce, la prit dans ses bras. "Je suis si heureuse de t'avoir," murmura-t-elle, les lèvres contre les cheveux de Raiponce. Raiponce se sentit perdue, ne sachant pas quoi faire. Elle aimait mère Gothel, mais elle savait qu'elle devait s'échapper. Elle ne savait pas comment, ni quand, mais elle savait qu'elle devait essayer. Les premiers liens entre Raiponce et mère Gothel étaient formés, mais Raiponce ne savait pas où ils la mèneraient. Elle était prisonnière, mais elle était également attachée à mère Gothel. Elle ne savait pas quoi faire, ni quoi dire. Elle se contenta de sourire, les yeux fixés sur mère Gothel.