**Chapitre 2 : Une nouvelle vie en captivité**

Raiponce se retrouva prisonnière dans le château de mère Gothel, les murs froids et les fenêtres étroites lui donnant l'impression d'être étouffée. Elle avait passé des heures à essayer de trouver une issue, mais les portes étaient verrouillées et les fenêtres étaient trop hautes pour qu'elle puisse les atteindre. Elle se sentait piégée, sans aucun moyen de s'échapper. Mère Gothel revint dans la chambre, un plateau avec un repas léger à la main. "Voilà, ma chère," dit-elle, en posant le plateau sur une petite table. "Je t'ai apporté quelque chose à manger. J'espère que tu as faim." Raiponce regarda le repas, les yeux méfiants. Elle n'avait pas faim, mais elle savait qu'elle devait manger pour rester forte. Elle prit une assiette et commença à manger, les yeux fixés sur mère Gothel. "Comment t'appelles-tu, au juste ?" demanda Raiponce, en essayant de briser le silence. "Mère Gothel," répondit-elle, avec un sourire. "Et tu, ma chère ?" "Je m'appelle Raiponce," répondit-elle, la voix hésitante. Mère Gothel sourit et s'assit à côté de Raiponce. "C'est un beau nom," dit-elle. "Je suis heureuse de t'avoir à mes côtés." Raiponce la regarda, les yeux étroits. Elle sentait que mère Gothel cachait quelque chose, mais elle ne savait pas quoi. Elle décida de jouer le jeu, pour l'instant. Les jours passèrent, et Raiponce commença à s'adapter à sa nouvelle vie dans le château. Mère Gothel lui montra les différentes pièces, lui expliquant à quoi elles servaient. Raiponce découvrit une bibliothèque, un jardin et même un petit laboratoire. Mais malgré la gentillesse de mère Gothel, Raiponce sentait qu'elle était prisonnière. Elle ne pouvait pas sortir du château, et elle ne savait pas pourquoi mère Gothel l'avait enlevée. Mère Gothel, de son côté, commençait à développer des sentiments maternels envers Raiponce. Elle la regardait avec une tendresse qu'elle n'avait jamais ressentie auparavant, et elle se sentait prête à tout pour la protéger. Mais Raiponce ne savait pas que mère Gothel avait des motivations cachées. Elle ne savait pas que ses cheveux étaient la clé de la jeunesse éternelle de mère Gothel, et qu'elle était prête à tout pour les conserver. Les deux femmes continuaient à jouer le jeu, mère Gothel feignant d'être une mère aimante et Raiponce feignant d'être une fille obéissante. Mais au fond d'elles-mêmes, elles savaient que la situation était plus complexe que ça. Et Raiponce commençait à se demander si elle allait jamais pouvoir s'échapper du château, ou si elle allait rester prisonnière à jamais.